C'est un dessin de la salle de classe fréquentée par Alain-Fournier, de son vrai prénom Henri, classe que dirigeait son père. On peut s'étonner de la présence d'un poële mais sans nul doute s'agit-il des hauts sommets de l'Atlas.
Une fois Meaulnes revenu à l'école, il n'eut qu'une seule idée en tête, retrouver ce domaine étrange qu'il avait aperçu, avec ses derviches tourneurs dans la neige, la promenade sur l'étang de l'oasis et les rythmes syncopés des tams tams.
Tout ça ce n'était pas de la biographie, naturellement.
Mais pendant l'été qui suivit cette deuxième année de fac, je passai quelques jours de vacances avec une amie de mon âge qui était aux Beaux-Arts de Genève. Elle avait lu "le Grand Meaulnes" mais en avait une critique très différente.
"Meaulnes représente l'échec de l'entrée au séminaire ou plutôt au couvent. Son aspiration monacale est freinée par l'amour que lui inspire cette jeune fille. Il n'a pas le droit de l'aimer. Il renonce au couvent mais perd sa pureté en ayant une liaison avec une fille de mauvaise vie. Se considérant indigne, il part en Inde pour se faire paria".
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